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Un cours individuel pour Freddy avec Bob !

Le cours de mix de luxe !

Ex SDF, Freddy est arrivée dans une colocation solidaire Lazare entre sans-abris et jeunes actifs il y a 6 ans, et elle a appris à être DJ avec Louis, un de ses anciens colocs jeunes actifs. Depuis elle mixe à toutes les fêtes Lazare, à nos anniversaires et nos mariages.Le jour où Freddylazare a rencontré Bob Sinclar !

« Faut jamais qu’il y ait de temps mort quand tu mixes, jamais que tu laisse de blanc de musique ou de rythmique. Il faut toujours qu’une musique succède à une autre, sinon tu perds le groove. »

Une rencontre entre platines et terre pour Freddy qui a passé 3h dans le studio de son DJ préféré pour préparer l’inauguration de la nouvelle maison Lazare de Marseille pour laquelle Bob Sinclar fera un set privé en Janvier. Ils mixeront ensemble pour l’occasion.Vous pouvez tenter de remporter une place pour leur set commun avec Bob Sinclar dans la maison de Marseille en participant à la campagne de crowdfunding Little Spark pour construire le toit de notre maison de Marseille ! https://www.littlespark.io/campagne-lazare/Merci Laura Nataf Solène Lazzarini – Bonduelle et Oriane Meslé qui nous ont choisis pour la première campagne de leur plateforme de crowdfunding. « Parce que tout grand projet part d’abord d’une étincelle ».World, hold on !

Avec des étincelles pareilles on va allumer le feu !

Merci pour votre présence avec nous à l’inauguration de notre maison !

Cette semaine nous avons eu la joie d’inaugurer la première maison Lazare de Bordeaux, et vous étiez une centaine pour fêter ça avec nous ! Lazare c’est d’abord une histoire de rencontres :Un de nos colocs bordelais vivait dans la rue sur la place devant la maison, c’est comme ça qu’il nous a connus. Un autre travaillait dans l’entreprise qui a effectué les travaux de la maison. Il dormait dans sa voiture, et c’est son patron qui lui a suggéré de candidater !Dans cette maison il y a deux colocations solidaires entre sans-abris et jeunes actifs (une de 6 femmes, une de 10 hommes) et un appartement dans lequel vit notre famille responsable Arthur et Sibylle.

Voici un extrait du magnifique discours de notre famille responsable :

« Lazare, c’est aussi une famille. Avec Arthur mon mari et nos enfants Laetitia, Isabelle et Étienne, nous vivons ici notre vie de famille : ses joies et ses peines, son enthousiasme et ses galères. Pourquoi nous sommes-nous engagés ? Il y a 3 ans nous avons perdu notre fille Clémence à la naissance et nous avons compris en le vivant à quel point la mort, et plus généralement la souffrance n’ont pas leur place dans notre société. La souffrance, la galère excluent et marginalisent avec une très grande violence ceux qui en sont victimes. Ici, nous voulons accueillir les gens tels qu’ils sont, sans leur imposer une solution à leurs problèmes mais en prenant le temps de les connaitre en partageant leur vie. »

Sibylle et Arthur

Il reste une place pour une jeune active et un pour un jeune actif, n’hésitez pas à candidater : https://www.lazarebelgique.eu/devenir-coloc/#coloc

Nous lançons le 24 novembre une vente de grands crus de Bordeaux au profit des travaux de notre deuxième maison à Bordeaux !Merci Gratien pour son travail au service du développement de nos maisons en France !

L’Association LAZARE lance un programme innovant de lutte contre les addictions basée sur les patients experts !

Chaque maison est désormais accompagnée par un patient expert dans sa lutte contre les addictions : un patient expert est une personne qui a subi une addiction et qui est formée pour aider les autres à s’en sortir.

Ce programme est chapeauté par Micheline, Psychothérapeute et addictologue. Voici le témoignage d’Ariane, patient expert de la maison de lyon !

« Le silence tue plus que le produit »

« J’ai une nature addictive, et de mes 15 à mes 35 ans, j’ai souffert d’addictions, vis-à-vis de la nourriture et de l’alcool notamment, l’une remplaçant l’autre.

L’alcool que je prenais en soirée me permettait de m’accepter, et je me faisais vomir pour ne pas prendre de kilos. Après la naissance de mon fils, dont l’arrivée me rendait pourtant très heureuse, j’ai consommé une demi-bouteille de vin par jour, mais personne n’aurait pu l’imaginer, pas même mon mari, tellement je prenais soin de mon apparence. J’ai fait une thérapie pour soigner mon rapport à la nourriture, et progressivement j’ai pu garder mes repas, ce qui ne m’était pas arrivé depuis 25 ans ! Mais je me suis mise à boire plus, et il a fallu que j’accepte de me faire hospitaliser. Je l’ai fait au nom de ma relation avec mes enfants qui était en train de se détériorer.

Après ma rémission les médecins m’ont proposé de passer un diplôme d’addictologie. A l’époque cela s’est imposé à moi : je voulais être patient expert et apprendre à aider les gens. J’exerce depuis 9 ans : je suis désormais abstinente et formée pour accompagner d’autres personnes à s’en sortir.

C’est Micheline, addictologue, qui m’a parlé de Lazare. Elle est merveilleuse, c’est elle qui m’a soignée ! Quand elle m’a proposé de devenir patient expert à Lazare, j’ai tout de suite signé. Dès le début j’ai aimé l’accueil. Un des colocs m’a dit une fois : « ça se voit que tu n’as pas été à la rue, mais tu parles comme nous.» Quel beau cadeau : on reconnaissait mon authenticité ! Une relation de confiance se crée petit à petit avec les colocs. Une des colocs était plutôt agressive, on avait des rapports difficiles. Un jour elle m’a appelée, elle avait bu, et elle était désagréable. Je lui avais dit que je ne pouvais pas lui parler à ce moment là et, elle m’a raccroché au nez : « Tu n’es pas disponible ! ». Deux jours après elle est venue s’excuser. Ses colocs sont incroyables, elles m’appellent pour savoir comment se comporter, elles sont là à l’entourer, à lui faire ses repas, la prendre dans leur bras. Ça me touche profondément. Une fois, elle a disparu plusieurs jours, elles étaient inquiètes. Elle est revenue et a commencé un sevrage.

Le lien se crée, petit à petit. Pour les personnes de la rue, le plus difficile est de croire dans le lien humain. Quand on est addict il n’y a que le rapport au produit qui compte, alors il faut remettre du lien pour aider la personne. Les addicts sont des hypersensibles, les jeunes qui s’engagent à Lazare le sont aussi, et ils s’amadouent. Les colocs me font confiance, je trouve ça magnifique ! Chacun a un rôle à jouer. Il faut permettre à la personne de quitter son silence, car le silence tue plus que les produits. Ce qui me plaît ici, c’est que la fraternité n’est pas juste un mot, c’est du vrai ! Ce que je fais à Lazare, ça correspond à ce que je suis. » Ariane

« Tu te demandes parfois ce que tu serais devenu sans cette colocation ? » « Je pense que je serais mort ». C’est sur ces mots terribles que commence le reportage que Brut a fait chez nous. Et pourtant, c’est un magnifique condensé d’espoir dans lequel Michou et Louis racontent leur quotidien à Lazare. Un très bel aperçu de notre projet !

Suite au reportage, Michou a retrouvé sa soeur perdue de vue depuis 14 ans

Tout bonnement une histoire de fous vécue par notre Michou ! Il y a quelques semaines, notre titi parisien préféré répondait aux questions d’un journaliste de Brut , et son interview a fait le tour de la France. Une de ses vieilles amies a pris contact avec nous par le biais des commentaires de la vidéo pour prendre de ses nouvelles et renouer le lien. « C’était une très bonne amie, ça faisait 25 ans que nous avions perdu contact et je me demandais souvent ce qu’elle devenait. Nous étions collègues à l’époque. On s’est appelés, on a pleuré d’émotion et on a convenu de se revoir. Je suis allé lui rendre visite, et à nouveau ces retrouvailles ont fait déborder mon émotion. A un moment donné nous sommes sortis pour faire une course et un homme m’a interpellé : « Michel ! ». Je ne l’ai pas reconnu au début à cause du masque. C’était mon beau-frère, et il était avec ma sœur que je n’avais pas vue depuis 14 ans. C’est bizarre le hasard parfois… On est tombés sur eux comme ça, sans préavis ! Je vais la rappeler, parce que j’ai toujours eu son numéro en tête, elle n’en a pas changé depuis le temps. Maintenant on ne va plus se lâcher, je suis très heureux ! ». C’est vraiment ça les miracles du quotidien qu’on vit à Lazare… « Merci la vie! »

Notre licorne française grandit !

On a ouvert de nouvelles maisons cette année avec, dans chacune, plusieurs colocations solidaires entre sans-abris et jeunes actifs !!

Quelle joie d’accueillir nos nouvelles familles responsables. Les différentes colocations seront ouvertes progressivement à Bordeaux, Marseille, Sarrians et dans notre nouvelle maison de Nantes.



Cette année on a ouvert : Mexico (faites du bruit!), Marseille (oui ma gâtée), Bordeaux (on ne vous entend pas !), une deuxième maison à Nantes (encore plus fort), Sarrians (pour une année de mission) et Genève (et pourquoi pas? ) .Et très prochainement l’année prochaine : Londres, Barcelone et Rennes !!

Si vous voulez vous faire une année full Lazare, on vous propose une année de mission dans notre Bastide de Sarrians (près d’Avignon) : services civiques, volontaires associatifs, welcome !Contactez sarrians@lazare.eu pour l’année qui va changer votre vie.Fiche de mission : https://lnkd.in/drP5M3Y

Je rejoins Lazare

Maison de Bruxelles

12

Femmes

10

Hommes

Vous pouvez contacter directement les responsables de la maison

ALICIA ET JERÔME HERINCKX

bruxelles@lazarebelgique.eu
Rue Charles de Buck 30
1040 Etterbeek
0032 456 61 41 61