On ne voulait pas attendre la retraite pour faire ce qui nous plaisait !

Nous sommes Laure et François, famille responsable de Lazare Toulouse, les colocations entre sans-abri et jeunes actifs, depuis 2 ans. On cherchait un engagement concret dans notre quotidien et on s’est dit que Lazare était un bon moyen de se donner, sans aller au bout du monde. Les colocs sont venus nous aider pour le déménagement (on habitait en face!), Michel qui avait été menuisier nous a même prêté main forte pour les travaux. On a été accueillis par un barbecue, c’était le début de l’aventure.

La première chose que les gens nous disent quand on parle de notre engagement c’est : « et vos enfants dans tout ça ? ». Et bien ils sont très à l’aise ! Ils adorent nous accompagner pour jouer au foot, à la pétanque ou au ping-pong avec les colocs. On leur a demandé une fois s’ils savaient quels colocs avaient connu la galère, et ils nous ont cité des jeunes actifs. Ils ne font vraiment pas de distinction, cette vie leur paraît totalement naturelle. Martin a dit un jour à l’école qu’il avait dans son jardin une cabane, des poules et des colocs, ça a bien fait rire sa maîtresse.

Lazare nous apprend à donner sans compter, sans rien attendre en retour. La gratitude on peut aussi l’avoir autrement que par un merci.

Un de nos colocs qui est en grand froid avec sa famille, râlait beaucoup et disait souvent qu’il voulait partir, mais en fait un jour il a eu ces mots : « Je ne me vois nulle part ailleurs, Lazare c’est ma famille ». Et ça, ça vaut tous les « merci ».

On est témoins de parcours magnifiques aussi : il y a deux semaines un coloc tombe sur une annonce dans un commerce à côté de la maison « Recherche pâtissier / CDI ». Il en parle à Lionel qui décroche le boulot après 2 entretiens. Beau travail d’équipe ! On aurait tort de penser qu’il n’y a pas non plus des belles histoires chez les jeunes actifs. Pour Marin ça a été une grande étape de quitter la maison familiale. Il ne se voyait pas habiter seul. Il a trouvé ici sa place et a su tisser des relations vraies avec les colocs. Après un an et demi à Lazare, il se sent mûr pour prendre un appart.

Ici on apprend à être en vérité. Quand ça capote c’est souvent parce que les gens la cachent. Alors on s’attache beaucoup à pousser nos colocs vers la vérité pour pouvoir avancer. Il faut beaucoup d’humilité pour montrer ses faiblesses et demander de l’aide, venir à Lazare c’est déjà un pas immense. Dans notre couple, Lazare nous a beaucoup rapprochés dans l’écoute de l’autre. On discute longtemps pour partager nos avis et trouver les meilleures solutions. Finalement, c’est un engagement qui prend du temps, mais on est contents de le donner. A ceux qui hésitent à venir à Lazare, qui ont des peurs, on leur dirait « foncez ! » C’est une super expérience, incroyable à vivre en couple et en famille. On ne voulait pas attendre d’être à la retraite pour donner de notre temps et faire des trucs qui nous plaisaient. Parce que ça nous rend heureux, vraiment.

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